La colère

Bonjour la colère,

Aujourd’hui je vous parle de la colère. Cette colère qui surgit souvent quand on ne l’attend pas et qui nous fait du mal surtout à nous même si on n’arrive pas à la maitriser et surtout à la comprendre.

Quand notre part sombre vient nous faire coucou.

Et oui apprendre à se connaitre ce n’est pas le monde des bisounours. Le développement personnel n’est pas QUE prendre du temps pour soi, lire des livres et boire du thé. C’est aussi découvrir des parties de soi qu’on ne connaissait pas, qu’on réveille et qu’il va falloir apprendre à apprivoiser.

Bien souvent, la colère d’aujourd’hui est suscitée par des peurs et des angoisses d’hier. Quand on ne se connait pas vraiment on vit avec nos coups de gueules, nos coups de colère. On justifie ça par : “J’ai pété un cable, mais bon il avait fait ça, elle avait fait ça…” On reporte la faute sur les autres.

Et on souffre de ne pas réussir à avoir maitrisé nos mots/maux et nos actes.

Mais quand on commence à se comprendre et à se connaitre, on essaye, bien souvent, de comprendre d’où peut venir cette colère.
Quel sentiment vient elle déclencher ? Pour pouvoir nous rassurer nous même et ne pas compenser par quelque chose d’extérieur. La réponse est bien souvent en nous.

La cause de cette colère n’est pas les autres.

Bien sûr, elle peut être déclenchée par les autres. Un petit copain, un ami, la famille, un collègue… Mais la vraie cause c’est nous et nous seul qui la connaissons.

La jalousie par exemple, est bien souvent l’impact d’un manque de confiance en soi qui peut venir de plein de choses : peur de perdre, de l’abandon, manque d’amour dans l’enfance…

Il y’a une cause en nous pour chaque colère. A nous de voir si on décide de garder cette colère ou si on essaye de la comprendre et de la gérer.

Si une personne réveille de la colère en nous c’est bien souvent qu’elle révèle quelque chose de plus profond. Un souvenir inconscient de souffrance, une blessure non réglée vécue dans l’enfance.

Notre cerveau “reptilien”, par pur “protection”, va nous faire réagir par la colère.

A nous de voir si on peut/veut calmer nos maux.

La colère intérieure.

Quand je parle de colère elle peut être bien souvent intérieure.

Beaucoup de personne ne font pas d’acte de colère mais sont en colère en eux. Beaucoup des gens ne se croient pas colériques mais en réalité, nous vivons tous de la colère à des degrés différents, de façon différente et pour des raisons bien différentes.

Tu te lèves et tu es en colère contre le monde.

Tu t’auto punis, tu es triste, tu te fais finalement du mal à toi : tu manges trop ou pas assez, tu bois trop, tu fumes trop, tu dors trop, tu travailles trop, tu choisis “inconsciemment” jamais la bonne personne pour t’accompagner, tu ranges trop, tu aimes trop…Il y’a plein de façon d’être en colère intérieur et de s’auto-punir.

La façon d’être en colère vient des croyances développées par chacun, par peur de souffrir, et selon la personnalité de chacun.

Le perfectionniste par exemple, bien souvent, vit beaucoup de colère, mais surtout face à lui-même. Dans le contrôle il essaie de contrôler sa colère extérieure par la perfection qu’il s’impose. Sa colère le rend bien souvent stressé, tendu, froid.

Chaque chose qui nous empêche de vivre librement et en équilibre avec nous même cache bien souvent de la colère. C’est du moins ma croyance.

Exprimer sa colère ouiii mais de façon saine et constructive c’est mieux.

On ne peut pas forcement comprendre sa colère le but est d’essayer de l’exprimer mais de façon constructive pour soi et les autres.

• Donc quand je sens qu’il y’a de la colère en moi je respire, je me donne le droit d’être en colère aussi. Je suis humaine, j’ai des blessures qui ne sont pas encore réglées, je suis sur le début du chemin. Mais je suis consciente maintenant que cette colère qui monte dans certaine situation va me permettre de découvrir la blessure cachée et d’enfin la guérir.
• J’évite de remettre la cause sur les autres, même si je sais que c’est souvent l’autre qui déclenche ma colère. Cela me renvoie souvent à autre chose. Alors lorsque ma colère implique une autre personne, j’essaye au maximum de mettre des mots dessus, sur ce que j’ai vécu en avouant que la colère que je vis est face à moi-même. Par contre j’explique bien à l’autre que la prochaine fois je le découpe. ( Ça va je riiigoleeeeeeeee)
• J’évite de m’en vouloir aussi, car sinon je vais continuer d’entretenir cette colère envers moi même. C’est tout à fait normal de réagir lorsque quelqu’un vient toucher une de nos plaies, qu’elle soit physique ou mentale.

Il est super de faire ce travail intérieur le plus vite possible, lorsqu’on décide d’apprendre à se connaitre. Plus on attend, plus la colère est refoulée et il sera de plus en plus difficile de l’exprimer.

Mais naturellement quand on commence un chemin vers nous, la colère en fait partie.

Bisous les chouchou,