La déprime

Bonjour la déprime,

Un titre d’article aujourd’hui qui peut paraître tristounet, c’est le cas de le dire. Mais pas du tout. Je m’explique. Vouloir trouver le chemin de SON bonheur, c’est aussi accepter qu’il peut y avoir des moments de déprime sur sa route.

Le chemin du bonheur peut connaitre des embûches et des moments de tristesse. L’ accepter c’est le début du mieux-être.

Beaucoup de gens connaissent des épisodes de déprime dans leur vie. Je parle vraiment ici de la déprime que l’on peut tous ressentir à un moment de nos vies et non de la dépression.
Il ne faut pas confondre déprime et dépression. Selon moi la dépression est un état de déprime important qui dure et sans cause apparente, qui peut mettre la personne en danger et qui va nécessiter un suivi médical.

Je parle ici de la tristesse, la mélancolie, le manque de motivation, le stress, le deuil, la déception, l’impression de n’être plus à sa place nulle part…Je parle de ce qui ne relève pas d’une maladie et qui dans une vie peut nous arriver à tous. Ces moments de déséquilibre, de mal-être qui nous font oublier nos objectifs de vie et nous arrêtent un instant sur notre chemin du bonheur. Le but est alors de reprendre des forces pour continuer et non de changer de trajectoire.

Alors l’accepter et en faire une force a été pour moi la clé.

Comment se sortir rapidement d’un état de déprime ?

La réflexion

Encore une fois je vous indique ma méthode et je ne donne absolument pas de vérité générale. Tout d’abord car je ne la connais pas et je ne pense pas qu’elle existe d’ailleurs. Et je n’en ai pas les capacités et surtout nous sommes tous très différent face à la déprime on lutte contre avec nos propres outils et capacités de vie.

L’essentiel est de trouver SA solution.

Quand je suis déprimée je passe par plusieurs étapes :

D’abord, je me mets très vite à être différente. Je ne pleure plus du tout devant les films, devant les choses du quotidien qui m’émeuvent d’habitude. Je perds ma créativité. Je perds ainsi ma force vitale, mon empathie. J’ai l’impression d’être devenue “un rocher” et de perdre mon intuition. Bien sur ça c’est ma vision de moi à ce moment là car je me connais bien.
Ensuite je mets enfin le mot “déprime” sur ce qui m’arrive et je me mets à écouter toutes les chansons qui me font pleurer. Pour faire sortir les larmes. Je ne parle à personne de ce qui m’arrive et je me renferme sur moi. Ca c’est la phase grosse déprime.
Et enfin vient la phase des questions. Pourquoi je suis comme ça ? Qu’est ce qui est différent en ce moment ? Qu’est ce qui me manque ? Qu’est ce qui m’a rendu triste ? De quoi je dois me libérer pour aller mieux ?….

Passer à l’action

Je commence alors un travail sur moi, pour en comprendre les causes et ainsi comprendre ce que je dois modifier pour sortir de cet état de déprime. C’est l’étape de la remise en question. Alors là, attention de pas être sur mon chemin. Je déteste tellement être dans cet état si différent de ce que je suis, que les choses bougent très vite. Je mets en place très rapidement les changements. J’identifie mes personnes et actions “bonheur”. Ceux qui vont m’inspirer et me remettre sur le chemin du bonheur. Je me libère de ce qui m’a rendu triste et je trouve la réponse en moi-même.

Si cette étape dure un peu plus et qu’on ne trouve pas la réponse en nous, ne pas hésiter à aller voir quelqu’un et à trouver sa propre solution. Pour moi ce fut la kinésiologie pour d’autres ce sera autre chose ou rien, cela dépendra de votre état et de votre envie.

Mais reconnaitre ses faiblesses et difficultés n’est pas un aveu de faiblesse, bien au contraire. Il faut beaucoup de courage pour faire face aux difficultés et accepter de reprendre sa vie en main.

Il y’a vraiment deux grandes étapes dans la déprime. Celle de la “réflexion” et celle de “l’action”. Chacune d’elle se nourrit de l’autre.

La connaissance de soi

Bien se connaitre est alors essentiel lorsque la déprime apparait.

Elle permet de la repérer très rapidement avant qu’elle ne s’installe et ainsi d’éviter la victimisation.

La réponse est en nous, même si c’est l’autre qui peut la déclencher. Être victime c’est se laisser écraser par une situation dont on ne se sent pas responsable, attendre de l’autre qu’il trouve la solution. On devient alors passif et on saute alors l’étape “action”. L’autre peut nous soulager, nous aider à avancer, mais pour quitter ce statut de victime il faut faire appel à nos propres ressources. Et si nous ne les avons pas encore c’est ce que le développement personnel, la connaissance de nous peuvent nous apporter.