Le bavardage
Bonjour le bavardage,
Aujourd’hui un article sur le bavardage, mais pas que…
Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été dans mon monde. Hier, à l’occasion de la fête des mamans j’ai passé du temps à trier des papiers. J’ai retrouvé dans tous ces souvenirs, les évaluations des maîtresses et professeurs de pratiquement toute ma scolarité.
Ci-dessous l’appréciation de ma maitresse de CP :
Ce que les autres voulaient que je sois
J’étais une petite fille joyeuse, qui s’intéressait déjà beaucoup à la découverte et au bien être des autres et du monde. Les choses concrètes ne m’intéressaient pas beaucoup. J’avais juste soif d’apprendre ce que je considérais déjà, comme on l’appellerait aujourd’hui, d’« humaniste ».
Aujourd’hui je suis toujours la même, malgré les mots des professeurs qui demandaient toujours à mes parents “Nina doit arrêter de parler en classe” “Bavarde” “S’occupe bien trop souvent de ce qui ne la regarde pas” “Le fond c’est très bien, mais la forme ?” “Nina devrait plus travailler au lieu de jouer Mère Teresa” “Nina est trop sensible” “Nina n’apprend que ce qu’elle aime, c’est bien, mais ce n’est pas comme ça qu’elle aura le BAC” …
Ce que mes parents m’ont laissé être
Et aujourd’hui presque 30 ans après cette première appréciation je suis toujours la même.
J’ai eu la chance d’avoir des parents merveilleux qui m’ont toujours laissé être cette personne là, malgré les mots des professeurs. Je n’ai jamais été puni d’avoir parlé pour savoir si ma copine de classe avait bien dormi. Si elle voulait de l’aide. Ni même, pour avoir donné mon sentiment à chaque fois que j’en avais besoin, même en classe. J’ai pu apprendre grâce à eux qu’il y’avait des moments pour tout, bien entendu, mais sans frustrations. Que mon besoin devait passer avant tout. Et que mes émotions et leurs expressions étaient la clé de mon bonheur.
J’ai vraiment été émue en lisant ces appréciations de découvrir que je n’avais pas changé d’un poil. Que j’avais même, après beaucoup de connaissance de moi, pris le courage d’en faire un métier.
Alors je voulais remercier mes parents qui avec toute leur intelligence et leur connaissance de la petite fille que j’étais, m’ont laissé être moi.
Ce que j’ai compris, au fil des années, et ce qui m’aide chaque jour à atteindre mon propre bonheur : c’est qu’il y’a dans une décision toujours deux choix qui s’offrent à nous.
Le premier, celui du coeur, sera ce que vous êtes au plus profond de vous.
Le deuxième, sera bien souvent en lien avec ce que les autres attendent de vous.
C’est là qu’est pour moi tout le travail du développement personnel : apprendre à écouter son coeur.
2 Comments
coralie bonzom
Tes parents peuvent être fiers d’avoir laissé briller un si belle personnalité 🙂
coralie bonzom
Tes parents peuvent être fiers d’avoir laissé briller une si belle personnalité 🙂